[three_columns_one] [/three_columns_one][three_columns_two_last]
La ghost-production est un service encore largement minoritaire en France. Il s’agit dans la plupart des cas de déléguer la partie la moins personnelle de la création, voire des tâches tout à fait techniques d’arrangement, à d’autres artistes plus compétents et rompus au travail à la commande.
Exemples d’usages :
• Un artiste a une idée de chanson, mais n’a pas encore constitué de groupe : une équipe peut rapidement « monter » la chanson autour d’un enregistrement guitare-voix pour en faire un premier outil de démarchage afin de trouver un éditeur, un tourneur ou un label.
• Un groupe possède un début d’album mais n’a pas les moyens de financer un enregistrement professionnel : le recours à la production déléguée peut permettre de faire des économies et de sortir des références plus vite et plus régulièrement.
• Un artiste ayant déjà un répertoire peut avoir besoin d’adaptations de ses titres dans des formats spécifiques : radio edit, remix electro pour DJs, versions instrumentales…
Des sites web basés hors de France (Etats-Unis, Pays-Bas) proposent des services de production déléguée avec une cession de droits, de façon à garantir le client contre tout recours relatif aux droits d’auteur contre un montant forfaitaire (autour de 700-800€ HT par titre suivant la prestation). En droit français, le droit d’auteur est incessible ; il nous semble donc que notre modèle type « label » reste le plus adapté, voire le seul possible en l’état. Les producteurs délégués doivent être crédités au juste titre de leurs apports ; les sociétés civiles comme la Sacem permettant de garantir l’anonymat des créateurs originaux si cela est souhaité. Tout autre modèle basé sur une cession prétendument ferme et définitive ne nous paraît pas tenable en l’état actuel de la réglementation française sur la propriété littéraire et artistique.
Pour toute demande de devis gratuit, écrivez à presta[at]vladproductions.fr
[/three_columns_two_last][divider]