Clap de fin pour l’édition 1 du Vlad BZH Tour.

Eeeeet c’est la fin de ce premier Vlad BZH Tour ! Mais d’abord pour ceux qui se demandent de quoi on parle, pourquoi et comment un Vlad BZH Tour ?

Selon que vous suiviez l’histoire depuis 2006 ou 2016, il vous a peut-être échappé que tout cela a démarré dans un local de répète plus ou moins fréquentable sis en la commune de Saint-Herblain, dans la périphérie de Nantes. Ainsi, Vlad, dans sa structuration historique, est un label authentiquement ligérien, avec des dizaines d’artistes de la Région au catalogue.

Et pourtant, le temps passant, nous avons commencé la conquête de la Bretagne chère à certains de nos cœurs. Tout cela pour aboutir en 2021 à l’organisation d’une première petite tournée des bonnes adresses bretonnes (locaux de répét, SMAC, bar de copains) afin d’officialiser la présence de Vlad en Bretagne, et continuer d’élargir ce magnifique catalogue ghetto-folk mais-pas-que. En ce mois de septembre, ladite tournée s’est résumée à 2 dates, comme pour beaucoup de tourneurs, mais on prépare la suite.

Revenons donc en images à ces 2 événements expérimentaux et riches en rencontres et enseignements. Jeudi dernier, chez nous au Salon, à Rennes, une bonne vingtaine de participants plus ou moins connus des services, une dizaine de démos à écouter, quelques artistes au parcours déjà costaud. Là c’est le côté communautaire qui l’a emporté puisqu’assez rapidement nos invités n’avaient plus tellement besoin de nous pour faire leur propre chemin dans ce microcosme rennais de la musique enregistrée alternative. On réfléchit carrément à rendre le rendez-vous mensuel tellement c’était chouette. On a fait une note ouverte au Hibou pour fluidifier l’hydratation des unes et des autres et la douloureuse s’est limitée à 78€, autant dire qu’à ce prix-là c’est cadeau, on a même vendu des disques.


Le lendemain à Dinan, chez nos amis du Labo, un public assez homothétique avec une demi-douzaine de personnes, pour une session cubi-pizza du meilleur effet. Une fois les présentations faites et grâce à la gouaille de certains participants, la discussion est partie de la distribution numérique, différents modèles économiques mais surtout différentes (ou pas) façons de voir le développement artistique d’une proposition artistique.


Nous nous sommes fendus de quelques rappels sur le rôle du producteur phonographique, qui n’est pas celui qui finance le pressage, mais bien celui qui finance les salaires des interprètes et les coûts de studio. On a pu comme trop souvent mesurer à quel point cette économie peut paraître hors de portée (voire carrément oubliée) dans les circuits alternatifs. Puissions-nous vivre assez longtemps pour voir ce modèle à nouveau accessible au plus grand nombre, avec nous au milieu, richissimes et inconnus.

Rendez-vous est pris en février prochain, à la faveur d’une invitation au Novomax (Quimper), n’hésitez pas à nous dire si vous avez un bon spot. La recette d’un tel succès d’estime vous la connaissez : une équipe, du merch, à boire, et le respect des gestes barrières.

Bisous